S’il y a bien quelque chose de difficile pour un jeune parent, c’est de comprendre pourquoi bébé pleure. Faim, froid, couche pleine, ou vraie douleur? Même pour les médecins, il est difficile de savoir si un nourrisson souffre, car celui-ci ne parle pas et les signaux qu’il exprime ne sont pas si clairs que ça.
A vrai dire, jusque dans les années 70, les scientifiques pensaient que les bébés ne ressentaient pas la douleur et étaient donc opérés… sans anesthésie. Comme il y avait des risques liés à l’anesthésie, on considérait que cela ne valait pas la peine d’appliquer cette procédure parce que « les bébés n’étaient pas vraiment conscients et que de toute façon ils ne s’en rappelleraient pas ».
Heureusement, ce n’est plus le cas aujourd’hui et les nourrissons peuvent même recevoir des analgésiques avant une opération, ou des traitements locaux avant une prise de sang, par exemple.
Mais il n’est pas si aisé de savoir si la dose donnée fait bien effet. Heureusement, les travaux de chercheurs d’Oxford pourraient changer cela. Publiée dans la revue Science, cette étude explique comment l’équipe de neuroscientifiques a réussi à mesurer le niveau de la douleur ressentie par des nourrissons en étudiant leurs ondes cérébrales, grâce à des électrodes non invasives (électroencéphalographie).
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