Des scientifiques lituaniens documentent plusieurs applications de l’os de seiche, des implants osseux, des suppositoires pour le traitement des hémorroïdes et des gels cicatrisants.
l’équipe va jusqu’à développer des dispositifs précis, utilisables ou prometteurs en biomédecine et en génie pharmaceutique : pour la chirurgie buccale par exemple, des échafaudages à base de cellulose avec os de seiche et des capsules d’alginate de calcium pour des défauts osseux de petite taille. Ces dispositifs sont biocompatibles et biodégradables, c’est-à-dire qu’ils disparaissent naturellement et s’intègrent dans l’organisme humain pendant le processus de guérison.
Des tests in vitro montrent que l’utilisation de l’os de seiche dans l’ingénierie des tissus osseux est compatible avec l’organisme humain : les cellules osseuses humaines se fixent bien sur l’échafaudage et le tissu osseux se développe de manière satisfaisante à la surface de l’échafaudage.
Enfin, ces tests confirment que le matériau est adapté à certains dispositifs de soin de plaies, car non-toxique pour les kératinocytes mais très favorable à la cicatrisation.
Ces chercheurs ont résolu le principal obstacle à l’utilisation de l’os de seiche, aux propriété réparatrices et cicatrisantes bien documentées: un risque de réaction allergique.
En éliminant certaines protéines, les chercheurs résolvent le principal défi lié à l’utilisation de matériaux marins, soit le risque d’effets secondaires tels que les allergies ou la contamination possible par certains métaux lourds et autres polluants organiques. En particulier, ils éliminent les traces de tropomyosine, une protéine trouvée dans le tissu musculaire de la seiche, qui peut entraîner des réactions allergiques.
Source: Kaunas University of Technology
https://en.ktu.edu/news/ktu-researchers-contemporary-medicine-might-find-cuttlefish-bone-useful/