Greffe de foie

Première greffe du foie d’une mère séropositive à son enfant

SIDA : Première greffe du foie d’une mère séropositive à son enfant séronégatif

À Johannesburg, en Afrique du Sud, un enfant gravement malade a subi une transplantation du foie de sa mère séropositive. Le jeune patient n’a pas été contaminé par le virus du Sida et se porte bien.

Un article paru dans la revue AIDS nous apprend qu’à l’automne dernier, un enfant séronégatif malade du foie a subi une greffe d’un genre particulier. Sa mère, porteuse du virus du VIH, lui a fait ce don. Elle était sous trithérapie et avait donc une charge virale indétectable. Pour sauver la vie de l’enfant, l’équipe médicale n’a eu d’autre choix que de lui greffer une partie du foie de sa mère.

Mais le risque n’était pas nul. En effet, même sans charge virale détectable, une personne séropositive peut transmettre le virus lors d’une greffe d’organe, au cours de laquelle des cellules réservoirs du virus peuvent être transmises au receveur. Mais, même si l’opération présentait ce risque, il faut savoir que sans greffe, l’enfant serait certainement décédé.

L’équipe médicale s’est toutefois attendue au pire. « Dans les semaines qui ont suivi la greffe, nous pensions que l’enfant était séropositif », reconnaît le chirurgien Jean Botha. Un traitement rétroviral a été prescrit à l’enfant avant la greffe et a semble-t-il fonctionné : à ce jour, il ne présente aucun signe d’infection. Il suit toujours un traitement anti-VIH de manière préventive. Le risque est que le virus se manifeste dans l’organisme d’ici quelques mois ou années.

Cette « première mondiale » offre selon l’équipe médicale de l’Université du Witwatersrand, à Johannesburg, de nouvelles perspectives pour les malades qui sont dans l’attente désespérée d’un organe. « Elle présente un nouveau vivier de donneurs vivants qui pourraient permettre de sauver des vies », affirment les chercheurs.

1 réflexion sur “Première greffe du foie d’une mère séropositive à son enfant”

  1. Mais cela n tait pas sans risque. En effet, sans charge virale d tectable, une personne s ropositive ne peut transmettre le virus un partenaire sexuel. Mais ce n est pas le cas d une greffe d organe, au cours de laquelle des cellules r servoirs du virus peuvent tre transmises au receveur. Mais, m me si l op ration pr sentait des « risques de transmission du VIH pour le receveur », l quipe m dicale a pris la d cision de r aliser la greffe en raison des « circonstances exceptionnelles ». « Sans greffe, l enfant serait certainement d c d « , a d clar l Universit du Witwatersrand dans un communiqu .

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